vendredi 27 novembre 2015

Arlette se documente sur le fist-fucking

C'est à cause de John. Irving. Dans son roman "À moi seul bien des personnages", il décrit un bar gay de San Francisco, et parle de la salle aménagée pour le fist-fucking. Oie blanche comme pas deux, et grande amatrice de solutions d'aménagement en général, votre Arlette se dit "à l'occasion, faudra que je consulte Google".

Il y a deux soirs, je me détendais avec monsieur Arlette, quand cela m'est tout à coup revenu à l'esprit.
"tu peux me passer ton iPad, please?"
"pour quoi faire?" notez la réaction typiquement masculine (je dois d'abord juger si sa demande est recevable. Vais pas allonger mon bras pour des clopinettes)
" pour regarder fisc-fucking dans Google"

Evidemment, il ne s'attendait pas à ça, du coup, il m'a déverrouillé l'objet intrigué.
Alors que je lisais l'article de Wikipédia jusqu'au bout, il me dit 
"ha ben tien, justement faut que je te montre un truc sur le sujet qu'"on" nous a partagé au bureau".

Il s'agit d'un petit film de présentation de la Fistinière, une maison d'hôte spécialement dédiée à la discipline. Le film dure un petit quart d'heure, il est dispo sur Youtube, et hormis le sujet assez particulier, il est tourné sur un ton documentaire tout à fait correct. J'ai beaucoup aimé les témoignages des intervenants, sincères, précis, honnêtes, sans velléité de prosélytisme, la visite filmée des lieux, les explications techniques, les consignes de sécurité et d'hygiène...J'ai adoré le témoignage de la soeur du maître du céans, touchant de conviction.
Maintenant, quand le sujet viendra sur le tapis dans les dîners mondains, je ne me retrouverai pas comme une nouille muette, et je pourrai répartir.

Ce film, qui a été visionné plus d'un million de fois, avec des commentaires sont plutôt marrants, car les jeux de mots fusent, vous fera passer un agréable moment en famille.
Si vous êtes responsable com d'une boîte à dominante masculine, vous pouvez aussi l'utiliser comme outil professionnel de communication interne. 

N'empêche, 1 millions de vues, ça doit en faire des clients. C'est pas avec mes tomates bio que je vais atteindre ces scores-là à Lîle Blanche...

mardi 24 novembre 2015

Arlette est la voyante

Ce soir, je suis seule avec Bambin. Dîner professionnel. A la tête d'un grand capital-temps, j'ai décidé de m'offrir cette délicieuse récréation: vérifier point par point les prédictions de l'Astro 2015 de Femme Actuelle. Le seul vrai Hors-série qui vaille en la matière.
Bien que ma "bonne copine" ne soit plus là, je  respecte tant bien que mal les traditions. Les soirées "tirage de cartes" doivent obligatoirement comporter un certain degré d'alcool, de cynisme, de non-dits et de confidences, si possible de la fumée de cigarette, et une bougie orange-cannelle. J'ai trouvé un fond d'Absolut qui colle avec la situation, et les restes d'artichaut brûlé d'hier devraient "le faire" pour la fumée. Bougie en place, go!

Si vous avez des questions concernant votre propre signe astrologique, chui z'à votre dispo.

Arlette et son appli "Results"

La semaine dernière, j'ai chargé l'appli "Results". Grand moment palpitant. Normalement, acheter une appli sur un iPhone c'est simple comme bonjour. Sauf qu'il faut se souvenir de son mot de passe. Puis,  si le partage familial est activé dans votre petite communauté, aller demander le code spécial au détenteur de la carte bleue "maître". S'en souvenir, et ensuite, se dépêcher de récupérer l'appli avant qu'un autre membre de la famille ne la charge avant vous.
Bref, si apple vous propose le partage familial dites "NON" des deux mains.

Ensuite, il y a eu les exercices d'évaluation, qui permettent de fixer votre plan d'entraînement. Comme je les ai "faits" allongée sur mon lit en zappant et en rentrant des données au pif, ils m'ont calculé un plan de superman. Du coup, courbatures, et "aménagements".
C'est pas perdu pour tout le monde, puisque la totalité du programme est disponible sur plusieurs appareils...

Mais quand je regarde les snapshots (hé oui, regarder ça fait pas mal), je me demande si le personnage est réel ou virtuel...

Arlette fait ses courses à Biocoop

Me retrouver poussant un caddie dans Biocoop, c'était pas gagné. D'abord parce que c'est loin. Mon infaillible téléphone indique 11 km. Et surtout, ce Biocoop est situé dans l'endroit que j'ai détesté cordialement dès le premier jour où j'ai mis les roues dans le département : Mouans-Sartoux. Cerise sur le gâteau, le parking comprend au plus 12 places, dans une zone où ces dernières sont rares.
Un biocoop, normalement, vous l'imaginez au milieu des champs, avec des arbres et des prés à proximité, un peu de forêt, du calme et de la sérénité (autrement qu'en cristaux)mais pas entre l'entrée de l'autoroute et la caserne de pompiers...
Néanmoins, et grâce à la liste que Cécile m'avait envoyée le matin, je suis sortie vivante de cette aventure. Mais fatiguée. Cette ville-zone commerciale grouillante me plomber et traquer le gluten, le lactose et la calorie vicieuse, c'est pas une mince affaire, quand c'est écrit en tout petit sur les paquets.
Maintenant, reste plus qu'à utiliser tout ça de la manière la plus discrète possible, pour opérer la conversion en douceur. Sans anesthésie.

lundi 16 novembre 2015

Arlette fait du sport

J'ai souscrit un mois de cette appli qui propose un programme personnalisé. Comme je m'étais déjà débattue avec mon device (cool, les achats sur applestore "famille", tu payes et tu cherches qui peut accéder à ton appli, et faut te dépêcher avant qu'on te l'ai chipée) , j'ai fait le test sur lequel la machine allait baser mon programme d'entraînement un peu par dessus la jambe (en fait, allongée sur mon lit, en calculant au pif ce que j'allais répondre. Fallait pas charrier, les exercices étaient trop compliqués pour être maîtrisés par une blonde de mon niveau, qui plus est obligée de mettre ses lunettes).
Mal m'en a pris car le bazar m'a imaginée bien plus "avancée" que je ne le suis en réalité. Du coup, le programme livré ce matin était plutôt hard.
Je vous le dis tout de suite, il faut un jour "pour rien" pour déjà comprendre où appuyer pour que l'entraînement soit comptabilisé. Je reste toujours ébahie devant des outils soit-disant intuitifs, qui ne te disent rien.
Ceci dit, ce "coup pour rien" était plutôt sympa. Il faisait chaud à l'ombre, j'ai bien transpiré et apprécié la douche qui a suivi, et je suis certaine que demain, j'optimiserai. En attendant, j'évite de descendre les escaliers.

Arlette choisit l'amour

C'était dans l'air depuis un moment. Et puis, il y a eu ces mots "tu mérites vraiment qu'on t'aime", et cette pensée partagée "une nuit, j'ai eu un déclic, je me suis rendue compte que je ne m'aimais pas assez et ça m'a reconnectée".

Il a fallu un peu de temps pour que ça fasse son chemin. Et l'évidence est apparue. Qu'est-ce qui dépend de moi?

En langage jeu vidéo : comment augmenter des points de vie d'amour?

En m'aimant plus.

On n'est jamais si bien servie que par soi-même.

samedi 7 novembre 2015

Arlette et le crime du comte Neville

Il m'a fallu arriver au milieu du roman, après l'avoir pris et repris plusieurs fois, pour ne plus l'appeler "le comte de Neville".
Ma première rencontre avec Amélie remonte à onze ans (je vous fais grâce du "en arrière"). Elle faisait beaucoup parler d'elle à cette époque et ça m'énervait; j'avais donc décidé de la boycotter. En effet, ce battage m'insupportait.
Et puis, alors fraîchement accouchée de Bambin, allaitante et désespérée à la tête d'une montagne de kilos à perdre, j'avais écouté lors d'une descente dans le midi, "Biographie de la faim". Premier contact. Vinrent "Stupeur et tremblements" puis "métaphysique des tubes", comment y échapper.
Mais, récemment, j'ai passé une heure délicieuse en compagnie d'une interview par Laure Adler. J'ai aimé la diction étrange de cette fille bizarre, sa voix qui cadre étrangement bien avec ses photos non retouchées, et j'ai adoré "Le Comte Neville", que j'ai lu comme un théâtre.
Ma scène préférée, l'arrivée des invités, et la transformation de Neville. Je voyais les bulles de champagne (la cuvée Grand Siècle), la légère ébriété flirtant avec les jeux de lumière sur les pelouses du Pluvier, bref, j'y étais.

Du coup, "amour impossible" d'Angot, qui attendait son tour, est reparti à la médiathèque de Roquefort "unread". Et je peste contre la langue française qui ne nous donne pas d'équivalent.