lundi 27 mai 2013

Arlette et ses nouvelles tropéziennes

Ce fut un déchirement de déposer mes Rondini argent à la poubelle. Trouées, déchirées, elles étaient devenues "dangereuses".
Ce dimanche, au Vide-grenier de Valbonne (côte d'azur), j'ai déniché ces merveilles. Pour 1€, des tropéziennes d'une qualité remarquable (rien à voir avec les imitations plastifiées dont les lanières se posent mal), une semelle de cuir épaisse, pile ma pointure, bref, le BONHEUR.
Quelqu'un connait la marque gravée à l'intérieur? T . P Très Personnel...

Arlette, ses fils, sa fête.




Depuis vendredi soir, il prenait des airs mystérieux et chuchotait à l'oreille de la grand-mère présente à la maison, en petit conspirateur. Il aurait aussi voulu accélérer le temps...Il a donné ses consignes samedi soir "demain matin, tu ne viens pas me réveiller avec un câlin".
Dimanche matin, grattouillis de guitare sur le canapé devant la porte de ma chambre. Il était là, dans le soleil du matin, tout blond et bleu. Le plus merveilleux des cadeaux pour une maman à qui on a enlevé son enfant aussi longtemps. Quelques heures plus tard, le Grand est rentré de sa rando nocturne (les allumés de la pleine lune à St Cézaire), et un bouquet vert et blanc, d'une délicatesse adorable est apparu comme par magie.
Et contrairement à l'an passé, mon Second, l'Absent, ne m'a pas appelé au téléphone pour m'insulter. On fête aujourd'hui nos "1 an". 1 an sans le voir, l'entendre ou le lire. Puisse cet anniversaire t'apporter autant de joie qu'il me procure de douleur, mon chéri!
2013, un bon crû.

vendredi 24 mai 2013

Arlette et les saints homophones.

Je voudrais savoir si vous avez le dernier Irving. 
Il est à Saint Paul, mais c est pas encore ouvert. 
Saint Paul, ( de Vence), ma nouvelle vie. 
Saint Pol ( sur mer) mon ancienne vie. 
Pour qui connait ces deux saints homophones, la confusion est proprement impossible. 

Arlette aime regarder les filles

J'aime regarder les filles...
...qui attendent les bus. Les collégiennes et lycéennes. Elles sont fraîches et jolies. Reliées par deux fils à des petits boîtiers blancs ou roses. Elles portent des "jupes légères", des petites ballerines plates et des shorts très courts. Elles ont de longs cheveux propres et légers.
Quand elles attendent le bus, elles sont seules et naturelles. Elles ont encore l'apparence des enfants qu'elles sont encore. Dénuées de cette arrogance qui les assombrit quand elles se retrouvent en horde à l'entrée du lycée, ou sur les places et les parvis de cinéma.
Comment des assemblages peuvent-ils détruire une apparence aussi ténue? Par quelle magie -noire- les pôles des éléments isolés, si jolis et gracieux, s'inversent-ils avec "l'effet de groupe"?

Mon enfant, le matin.

Pendant ces longues années de séparation inique, ces petits moments lui ont été volés. Et à moi aussi. Le matin. Je le regarde dormir. Petite chose recroquevillée ou étirée, c'est selon. Visage reposé, menottes tendues au dessus de la tête, bouclettes en bataille. Puis, je me glisse près de lui, dans la chaleur du sommeil. Par bonheur, il dort "en bas". Il se love contre moi, dans la semi-inconscience et la douceur du réveil, et m'entoure de ses bras. Et à chaque fois, il murmure ces mots qui déchirent le coeur d'une maman " je resterai toujours avec toi, jusqu'à la fin de ma vie".
Pour une autre, c'est juste des paroles d'amour charmantes. Pour nous, elles sont chargées de la souffrance atroce de ces années de séparation, impossibles à oublier.

jeudi 23 mai 2013

Copains...comme...cochon!

Le cochon serait-il "in" sur la côte d'azur? Des paillassons d'Eze aux pâtisseries de Florence Galligo, traiteur, le cochon fait fureur sur la côte d'azur...



samedi 18 mai 2013

Arlette et Benjamin

Il aura fallu ce vieux Telerama qui lui consacrait plusieurs pages. Découvrir qu il avait un prix de trombone, puis cette interview à la radio, à l'occasion de la sortie de love songs par Vanessa, pour que je me décide à l écouter dans autre chose qu " un été sur la côte" . Alors j'exhume La Superbe. Et mes oreilles reconnaissent Gainsbourg ici, un autre là. Mais pas Benabar.

mercredi 15 mai 2013

Ma côte d'azur autrement: l'ouverture du festival du film de Cannes

C'est bien connu, la météo est de la partie. Le Grand Ordonnateur des pluies et Vents décide qu'un festival de Cannes, ça se passe en salle de ciné, et pas sur les pontons de la Croisette. Donc, météo-France nous prédit 10 jours de pluie, vent, orage à partir de tout de suite, et comme ma belle-mère débarque demain, je vais me rencarder sur la boutique Phildar la plus proche.
Dommage, on avait 8 magnifiques chaises longues nouvellement débarquées à tester...

jeudi 2 mai 2013

Arlette reçoit des fleurs!

Retour harassée de "l'Auchan", dans la chaleur de 14h. Je calculais comment décharger le coffre en optimisant les voyages, quand j'ai aperçu le colis posé près de la fenêtre.
Intriguée.
Aquarelle...
Revue rapide des personnes susceptibles de m'envoyer des fleurs.
Lui? pfffft! C'est pas son genre. Déjà, ce serait une première. Mais en plus les faire livrer...
Pas comme l'ancien, qui dégainait sa rose rouge, solitaire et ridicule dans son cristal entourée de la faveur, dès qu'il pensait avoir un truc à se faire pardonner, ou croyait me faire plaisir. 19 ans à répéter que je n'aimais que les fleurs blanches, et si possible, un peu naturelles...
Maman? Nan...arrivée hier à l'airport avec une valise de contrebande pleine de (dixit le contrôle) "marchandises suspectes": pieds de roses trémières, delphiniums et coeurs de Marie à repiquer...
Et pis, c'est pas la Sainte Arlette, ni mon anniversaire...alors?
(Là, il y a très rapidement la liste de tas d'autres noms: ceux qui font rougir, qui rappellent des vieux souvenirs, des noms dont on sait très bien qu'ils sont tout sauf possibles, mais qui défilent quand même)

Forcément, c'est une erreur.
Sitôt les courses débarquées, j'irai remettre le paquet à la Chanceuse Voisine Qui.

C'était bien mon nom, mon adresse, là sur l'étiquette.
Du coup, les courses ont attendu.

Fébrilement, j'ai cherché la carte au fond du carton.
Ho! Non, fallait pas...
Et puis, réflexion faite, si.
Fallait.
Parce que le plaisir que procure ce paquet, c'est quelque chose de rare.
Le choix des fleurs, délicates et fraîches, et puis la surprise, pleine de douceur et de simplicité, tout cela décrivait si parfaitement l'expéditeur que j'ai accueilli ce bouquet comme le cadeau qu'il était. En en profitant pleinement, avec les yeux, les narines...
Il trône dans la maison, au coeur de la cuisine, puis il ira rejoindre un coin ombragé du jardin, pour s'y enraciner, y croître, s'y multiplier...

Fallait pas. Mais en fait si. Tu as eu mille fois raison, et ça fait un plaisir fou.
Merci.

mercredi 1 mai 2013

1 er Mai: des détails qui ne trompent pas

Le premier Mai, c'est tout d'abord la poubelle de recyclage qu'on a pourtant sortie hier soir, et qui n'a pas été ramassée à midi. C'est aussi quelqu'un qui vous offre un brin de muguet odorant en vous souhaitant plein de bonheur toute l'année.
C'est aussi des petites filles blondes et britanniques installées devant la boulangerie, avec leur carton de fleurs.
Et ce petit pied, arrivé de là-haut, et qui s'est enraciné dans le jardin, pour fleurir opportunément.
Et une Grand-mère au téléphone, qui explique que c'est peut-être un signe: le muguet du petit fils Absent, a fleuri cette année encore, malgré la neige, la pluie, les débroussaillages indélicats...