dimanche 29 janvier 2012

Bibliothèque Ephémère



Hier, c'était mon anniversaire. Je m'étais levée de bonne humeur, bien décidée à traverser cette journée comme dans un rêve. Sans obligations. Le frigo était garni, la maison en ordre, les enfants absents. Même la météo avait compris: pluie et temps gris, pour la première fois depuis des semaines, une véritable incitation au farniente. Pas de choses qui fâchent. Pas de lessive à étendre, de terre à déplacer. Même l'humidité ambiante contre- indiquait une séance de peinture en extérieur.
La matinée fut merveilleusement planante. Conversations malicieuses, messages de happybirthday chaleureux (sauf mes deux fils, mais un texto de mon frère est venu adoucir ma peine), plans sur la comète et sur papier...ça promettait d'être une journée douce et sans heurts. J'avais même prévu de caresser mon violoncelle, voire de le faire un peu crier!
Et puis au programme, je m'étais inscrit ce livre.

Une histoire formidable. Une vie qu'on rêverait de pouvoir vivre. Dont on se demande même si ce serait encore possible. Une vie que je souhaite de tout coeur à ceux qui n'ont pas forcément besoin d'aller à l'usine pour remplir leur assiette.


Petit déjeuner à la maison d'hôtes

La lecture des descriptifs sur les sites de chambre d'hôtes me fait toujours sourire. "  les délicieuses brioches maison de la charmante hôtesse"
Je sais pas vous, mais moi, la brioche maison, toute charmante que puisse être l'hôtesse, je ne l'ai jamais trouvée délicieuse. Même maison, même sortie du four, même sortie de ce redoutable appareil qu'est la Machine A Pain. Les cramiques au sucre de chez Paul, oui, elles sont délicieuses. 
A chacun son métier.
Qu'une ménagère qui n'aime pas trop sortir le matin joue à fabriquer des miches bien calibrées dans sa Machine A Pain, pourquoi pas. Mais le pain, c'est une affaire d'homme. ça demande du brassage musclé. Du sac de 35 kilos de farine, du pétrissage plus haut que le coude. De la cuisson au petit poil dans un immense four. 

A l'île Blanche, nous vous offrons au petit déjeuner, du vrai pain de boulanger traditionnel. Qui a le goût de l'effort. Celui de sortir aux petites heures, pendant que tout le monde dort.

Dernier Opus

...de mon beau-père écrivain.

Samedi soir spécial. En tête à tête.


vendredi 27 janvier 2012

C'est quoi, un amant?

Elle : Tiens, au fait, j'ai un amant.
MOI: raconte, raconte! t'es amoureuse, raide dingue, il est mystérieux? ténébreux? avec un costume de lin beige dans la touffeur de l'été?
Elle: tu regardes trop la télé. C'est juste un mec qui m'envoie un texto quand il a deux heures à perdre.
MOI: et?
Elle: ben, si je suis pas libre, il passe à l'option2: deux heures, ça fait dans les 9 trous pépère.
MOI: noon?
Elle: et si il pleut, il a toujours bien de la compta en retard ou des dossiers à terminer.

C'est beau, l'amour.
Avec un grand...A.

mardi 24 janvier 2012

Erreur sur la personne

My birthday is coming soon...Elle avait commandé "Joyeux anniversaire Maman". 
J'ai eu "Manon". 
Ce n'est qu'à la photo qu'on s'en est rendu compte. La preuve était déjà loin au fond de l'estomac.
Un gâteau, une bougie, mon Bambin, mon ado, mon papa, ma maman...

jeudi 19 janvier 2012

Butin du mercredi à la maison d'hôtes

L'idée du présentoir pour les livres vient d'être agréée. Sa fabrication est en cours, c'est le piano qui sert de, en attendant. Depuis qu'ils sont stockés là, ils sont beaucoup plus feuilletés qu'auparavant. Je vais donc avoir une terrible responsabilité dans l'approvisionnement de la vitrine!
L'hotel du cap-eden Roc: un livre délicieusement...has been. Des textes d'un autre temps, d'une autre planète. Un peu comme un roman d'Agatha Christie...
J'aime l'idée de pouvoir disposer des ouvrages, sans en assumer le rangement, le stockage. J'aime savoir qu'ils seront feuilletés par d'autres après moi. J'aime pouvoir les emprunter sans peser le pour et le contre d'un achat pas toujours judicieux...Et j'aime pas passer l'aspirateur sur les livres.

Les jours gris

Il y a parfois ces journées grises. Tout va de travers. Tête lourde, et regard désilluminé. Ces jours où on se force, on se raccroche. On prend tellement de recul qu'on en tomberait à la renverse.
Des jours pour dormir.

lundi 16 janvier 2012

Bureau-console: un meuble sur mesure

Dans l'esprit shabby, un bureau d'angle, qui se transforme en console et écritoire, suivant la fonction désirée. Il vient compléter l'ameublement de la chambre "Chet Baker".
Ecrivains et businessman apprécieront le large bureau au plateau doux et antidérapant, la proximité des prises électriques et réseau.
Les amoureux d'un weekend préfèreront la version console avec sa bande de led d'ambiance, et un espace pratique pour vider ses poches après une longue journée de tourisme sur la côte...

Nuancier...couture


Arlette et les sangles à cliquet

Vendredi midi, nous sommes allés acheter des jouets pour le weekend. Impatiente de commencer, votre Arlette a chaussé sa tenue de combat pour descendre les gros kapla du toit de la voiture. C'était sans compter la technicité redoutable de la sangle à cliquet. Heureusement, la hotline était dispo.

Je me suis sentie comme une poule qui aurait trouvé un couteau: ri-di-cu-le, désemparée, impuissante.

Arlette a du réseau

Parfois, avec mon voisin Philippe L, on se prête des trucs.
C'est cool, les voisins prêteurs.

mercredi 4 janvier 2012

Arlette, des livres, un piano

Dans les rayons de la médiathèque, je glisse dans mon cabas, avec délectation, TOUS les livres qui me font de l'oeil. Sans restriction. Sans culpabilité - nourritures terrestres first / c'est pas planet-respectful...- avec pour seule limite la taille du sac.
De retour à la maison, je cherchais un endroit où poser mes trouvailles, pour que chacun en profite, pour pouvoir, à la faveur d'une retraite... aux toilettes, en prendre un au passage, sans plonger dans les profondeurs du cabas.
Voilà. En attendant la superbe étagère sur mesure, le piano fait office de.
Et qui sait, peut-être attireront-ils le client?

Arlette et Fred: enfin!


Arlette, Décathlon en faveur des minorités


Arlette, la saison du blanc

Et là, je suis restée perplexe.